Souscrire tôt : les avantages
Le PER est un contrat d’épargne à long terme dont l’objectif est de permettre à un contractant de disposer d’un supplément de revenu une fois à la retraite. Durant la phase d’épargne, les sommes versées ne peuvent pas être retirées. C’est-à-dire qu’elles restent bloquées jusqu’au moment du départ à la retraite. En ouvrant un PER à 20 ans, l’épargnant consent donc à l’alimenter durant plus de 40 ans sans pouvoir disposer du capital sauf exception. A préciser qu’en cas d’accident de la vie, le déblocage anticipé de l’épargne et possible. Le PER propose également la récupération du capital avant la retraite pour l’achat d’une résidence principale. Actuellement, l’âge légal de départ à la retraite est de 62 ans. Ce seuil peut cependant augmenter progressivement selon les générations.
En cas de coup dur, l’épargnant peut suspendre les versements puisqu’ils ne sont pas obligatoires. Il ne peut cependant pas clôturer son contrat puisque les seuls dénouements possibles dans le cas d’un PER sont le passage à la retraite et un déblocage anticipé pour une des raisons citées précédemment. Pour ceux qui ne peuvent pas se permettre de souscrire deux contrats d’épargne, un PER n’est pas le meilleur choix puisqu’en cas d’imprévus, aucun retrait n’est possible. Pour cette raison, bon nombre d’épargnants privilégient l’assurance-vie.
Sur le plan fiscal, le PER propose une déduction au titre des versements effectués dans la limite d’un plafond préétabli. A la sortie, ces versements ayant fait l’objet d’une déduction fiscale à l’entrée sont imposables (barème progressif de l’impôt sur le revenu). Si l’épargnant renonce à cette déductibilité à l’entrée, il bénéficiera d’une défiscalisation à la sortie.
Souscrire sur le tard : les avantages
Ouvrir un PER à quelques années seulement de la retraite va demander au contractant un effort d’épargne plus important suivant le montant qu’il veut atteindre pour un supplément de revenu à la retraite. A 15 ou 10 ans de la retraite cependant, l’épargnant a une meilleure vision de sa situation financière une fois à la retraite lui permettant de savoir le montant du capital ou de la rente qu’il veut atteindre avec son PER. Par ailleurs, l’évolution de la situation financière de l’épargnant fait également évoluer son taux d’imposition.
Se trouvant dans une tranche plus élevée que celle au début de sa carrière, l’épargnant peut mieux apprécier l’avantage fiscal de son PER. En effet, l’économie d’impôt que procure la déduction fiscale au titre des versements est à hauteur de son taux marginal d’imposition. C’est-à-dire que plus la tranche marginale d’imposition est haute et plus l’économie d’impôt est importante. A noter qu’il est fort probable que ce taux d’imposition diminue au moment de la retraite puisque les revenus de l’épargnant baissent. La fiscalisation du capital ou de la rente au dénouement du contrat n’efface donc pas l’économie d’impôt engrangée durant la phase d’épargne
Une conclusion s’impose : laissez-vous guider par un conseiller Wab Assurances !